Atelier Jacq Kino

En 1968, Jacques n’a que 16 ans lorsqu’il obtient le 1er prix des Artistes du Midi-Pyrénées sur le thème de la Violette. La porte des Beaux-Arts de Toulouse s’ouvre alors à lui sans concours d’entrée ! Il étudie dès 1970 la sculpture, la peinture ainsi que tous les grands médiums d’art moderne et contemporain.

Durant les 15 années suivantes, il consacre sa vie professionnelle au sport. Il profite de ses nombreux voyages dans le monde entier pour visiter musées et galeries et se nourrir de toutes les formes artistiques imaginables. Déjà, il rassemble toutes ces expériences pour les assembler plus tard dans ce qui deviendra son identité d’artiste :  Jacq Kino. 

En 1998, Kino s’ouvre aux problématiques de l’espace. Il travaille alors sur les décors de grands hôtels et de palaces à l’étranger avec des créations contemporaines et originales et devient reconnu dans le design mural.

La révélation ne tarde pas à venir. À 30 ans, alors qu’il visite le Musée d’Art Moderne de New York, le MOMA, c’est le coup de foudre. L’élève rencontre son maître devant l’œuvre phénoménale de Robert Rauschenberg. Fasciné par le travail de cet artiste, Jacq perçoit alors l’aboutissement de ce qui le hante artistiquement depuis sa plus tendre enfance : le combine painting assemblage. Cette méthode consiste en l’assemblage de matériaux, qui pour l’œil de l’artiste, s’assemblent sans nécessairement se ressembler. Cette technique mixte, très approfondie, va bien au-delà du collage. Jacq alors se révèle : … " Je dois créer cela, ce qui est au fond de moi depuis toujours ".

Ainsi naît Jacq Kino, dans la veine du combine painting assemblage auquel il ajoute l’inspiration de couleurs joyeuses et lumineuses. Dans son atelier antibois, le bitume est son noir. Les cartons, les vieux draps, les magazines, tissus, journaux, bois, fer, pinceaux sont les serviteurs de ses tableaux ... Chaque objet, par son histoire, apporte une âme indélébile. Kino compose ses œuvres au fil de son inspiration sur toile ou bois et les complète de couleurs réalisées par ses soins.

"Je ne veux pas qu’un tableau ressemble à quelque chose qu’il n’est pas. Je veux qu’il ressemble à ce qu’il est. Et, je pense qu’un tableau ressemble plus au monde réel quand il est composé d’éléments du monde réel".